Bonjour,
Ce matin, la neige tombe en abondance chez moi, un spectacle plutôt rare. J’aime voir les flocons virevolter, tout comme j’aime observer un feu crépiter. Ces moments simples m’apaisent profondément. J’aimerais tellement que cette sérénité intérieure occupe une place toujours plus grande dans ma vie – et dans nos vies.
Imaginez l’impact que cela pourrait avoir sur notre société.
Récemment, lors d’une conversation avec mon mentor Peter Koenig, spécialiste de la relation à l’argent, nous avons abordé la question suivante : s’occuper de son rapport à l’argent est-il un travail réservé aux riches (financièrement parlant) ?
Sa réponse m’a marqué : ce n’est pas une question de ressources matérielles, mais de niveau de conscience. Il expliquait que c’est la conscience qui nous permet de dépasser les sentiments de manque.
En suivant ce lien, vous pourrez visionner une présentation de Peter Koenig.
Cela résonne profondément en moi. La plupart des personnes qui viennent me voir ne roulent pas sur l’or, mais elles ont pris conscience que quelque chose n’est pas adéquat dans leur rapport à l’argent. Elles sentent que leurs croyances peuvent les freiner, et c’est déjà un premier pas énorme.
Je partage souvent cette observation : plus de 90 % de la population des pays qui m’entourent ignorent qu’ils entretiennent une relation avec l’argent.
Mais comment pourrait-on prendre soin de quelque chose dont on ignore l’existence ?
Le privilège de la conscience
C’est prendre le rôle d’acteur dans sa propre vie.
C’est comprendre que nos pensées, nos croyances et nos actions (ou leur absence) façonnent notre réalité.
Cela implique de se poser des questions difficiles, comme :
- Pourquoi j’attire ce type de personnes ou de situations ?
- Qu’est-ce que cela dit de mes choix ou de mes croyances ?
Je trouve ce chemin passionnant, bien que parfois ’inconfortable. Il est souvent plus facile de se considérer comme une victime des circonstances. Et c’est un choix que chacun peut faire, mais ce n’est pas celui qui nous aide à grandir ou à changer.
Être sur le chemin de la conscience ne signifie pas être meilleur que les autres. Nous sommes simplement à des chapitres différents dans l’histoire de notre vie, comme aime le dire Lulumineuse.
Depuis que je suis indépendant, je me suis toujours vu comme un « éveilleur de conscience ». Avec le temps, j’ai réalisé que nous jouons tous ce rôle pour certaines personnes, tout comme d’autres le jouent pour nous. Ensemble, nous avançons, et c’est ainsi que nous pouvons rêver et construire une société où l’économie sera au service de l’humain, et non l’inverse.
En route vers plus de conscience
À l’approche de Noël, j’ai envie de célébrer ce chemin de conscience. J’aspire à accueillir pleinement chaque expérience, surtout les plus inconfortables, car elles sont riches d’enseignements. Je désire me connecter encore et encore à quelque chose de plus grand que moi, convaincu que la Vie m’apporte toujours le meilleur, même si cela ne saute pas immédiatement aux yeux.
Je vous souhaite à toutes et à tous de merveilleuses fêtes de Noël, pleines de chaleur humaine et de joie d’être pleinement qui vous êtes.
Chaleureusement,