Être un enfant non-désiré peut aussi avoir un impact sur notre activité professionnelle.
Il existe un certain nombre d’écrits sur l’empreinte de notre conception à la naissance. Entre autre Jean-Philippe Brebion dans son livre « L’empreinte de naissance » aux Editions Quintessence.
Quand Peter Koenig a expliqué l’impact de l’enfant non-désiré sur notre relation à l’argent, j’ai écouté attentivement. Étant moi-même né comme garçon et attendu et espéré comme fille par mes deux parents, j’étais directement concerné.
Cependant, il y a une autre manière d’être non-désiré : c’est quand un ou les deux parents ne désirent pas concevoir d’enfant au moment de la conception.
Soit c’était trop tôt pour le couple car :
- Il était à peine formé et pas prêt à l’idée d’avoir un enfant, à ce moment.
- Un autre enfant était né peu auparavant (quand il y a 12 à 15 mois entre 2 enfants, c’est très peu probable que cela soit voulu)
- un évènement majeur a été vécu peu auparavant (perte d’emploi, fausse couche, décès d’un proche, décision de déménagement, etc.)
- Soit c’est trop tard et il n’y a plus de désir d’enfant pour au moins un des deux partenaires.
Il est important de savoir que ne pas être désiré ne signifie en aucun cas ne pas avoir été aimé.
Quelles que soient les circonstances et même si vous ne les connaissez pas, votre inconscient le sait et cela aura les mêmes conséquences.
L’histoire qu’on se raconte inconsciemment est :
- « Puisque je ne suis pas désiré, je ne mérite pas la vie ! »
- La conséquence est : pour mériter la vie, je mets la barre haut, suis exigeant vis-à-vis de moi-même et en fait beaucoup.
- Comme si «mériter la vie » demandait d’être irréprochable et que cela soit visible.
Autre conséquence : la grande facilité à donner, par exemple : du soutien, de l’argent, dans la vie intime et la grande difficulté à recevoir ce qui vient d’être mentionné.
Personnellement, cela me parle complètement sauf que je ne donnais pas facilement mon argent ayant tellement peur de manquer.
Et il y aurait tant à écrire sur ce thème. Un dernier point que je trouve fascinant.
La manière dont on est perçue dès qu’il y a connaissance de la conception ou du sexe de l’enfant (à la naissance dans mon cas) influencera potentiellement toute notre vie.
Quelques exemples :
- Je suis perçu comme une déception à la naissance (car pas le bon sexe) et je passerai ma vie à surtout ne pas décevoir les autres (quitte à me décevoir !).
- Ma venue au monde est perçue comme un problème : ma vie durant, je ferai tout pour ne pas être un problème pour les autres. Et je deviendrai mon propre problème !
- Le nouvel enfant que je suis est perçu comme une charge (financière). Je ferai tout pour ne pas être une charge (financière) pour mes proches.
Car dans notre esprit, il y a un prix à payer d’être vu comme une déception, un problème, une charge, un souci, etc.
Cela conditionnera nos comportements et nous enlèvera un peu de notre liberté de faire et d’être. En plus, cela impactera notre capacité à s’autoriser à avoir du succès et à gagner de l’argent.
Pour terminer, j’ai remarqué dans mes ateliers, qu’il y a au moins 50% des participants sont concernés !
Peut-être pensez-vous être désiré, pourtant vous vous reconnaissez dans ces comportements.
Alors, il est probable que vous ne sachiez pas tout. Au fond, cela n’a pas d’importance car c’est en faisant les exercices de transformation que l’impact sera probablement au rendez-vous.
Est-ce que cela vous parle ?