Gratitude et authenticité

20 février 2022

Je vous souhaite en belle forme et c’est depuis le Nicaragua que je vous écris. Je n’aurais jamais pensé un jour me rendre dans ce pays et les « hasards » de la vie font que nous y sommes pour retrouver deux de nos enfants, nos petites-filles et beau-fils et belle-fille. C’est étonnant comme la vie nous amène à vivre des expériences (agréables ou pas par ailleurs) inattendues.

Avant de vous partager ma dernière expérience à la radio suisse, un dernier mot pour vous dire que je suis super touché de voir à ce jour 210 inscrits au parcours sur internet AAA. Quelques derniers retardataires arriveront encore cette semaine. Les premiers échanges sont beaux avec des partages remplis d’authenticité. Cette valeur est importante pour moi et j’essaye de l’incarner le plus souvent possible avec la conscience qui est la mienne.

C’est ce que j’ai fait lors de la récente émission Drôle d’Epoque à la radio suisse francophone. Deux heures d’émission, c’est rare et cela permet d’approfondir les thèmes. J’ai beaucoup aimé. Et je crois avoir été encore plus touché par la joie exprimée par les deux journalistes à l’issue de l’émission. Ils invitent des personnalités connues en Suisse mais pour avoir écouté quelques extraits, trop souvent, ça reste un peu en surface soit par protection ou par manque de conscience dans ses propres fonctionnements. Là, ils avaient la perception d’être allés plus loin que d’habitude et nous étions tous très nourris par cet échange.

Vous pouvez écouter l’émission ICI et vous découvrirez entre autres une anecdote enregistrée et partagée par mon épouse Anne-Chantal qui m’a fait dire : « voilà comment sa carrière est ruinée en 30 secondes ». Ils ont voulu savoir quels étaient mes revenus. Ai-je tout dévoilé ? A vous de le découvrir.

En parlant d’ouverture et d’authenticité, c’est un beau thème qui est proposé par Boris sur le « masculin sacré » lors Sommet du Masculin Sacré qui est un évènement gratuit. Vous pouvez vous inscrire ICI. Ce seront des courts interviews d’hommes et de femmes. Si vous saviez comme cela m’a été difficile de me sentir pleinement homme, mec. Pendant longtemps, une partie de moi, inconsciemment, voyait les hommes comme des êtres violents, abuseurs, etc. Pas étonnant que dans ces conditions, j’ai rejeté le masculin en moi.

Enfin, pour ceux qui désirent suivre un atelier avec moi en mars-avril, ne tardez pas car ils sont presque complets. Les dates sont en bas de ce courriel.

Je file retrouver mes petites-filles qui comptaient les jours puis les heures avant nos retrouvailles car ces moments n’ont pas de prix.

Chaleureusement,

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Bonjour,

Il est 1h30 du matin. Je n’arrive plus à dormir… pourtant, j’ai le privilège d’avoir un bon siège bien adapté pour dormir, ce qui est plutôt rare dans un avion.

Suis-je encore un peu dans ce beau coin du Nicaragua que je viens de quitter ?

Suis-je encore avec deux de mes enfants, mes petites-filles, mon beau-fils et ma belle-fille que nous avons laissés vivre leur vie là-bas et ailleurs ?

J’étais très ému au moment de leur dire aurevoir, comme si la distance entre deux êtres rendait la fragilité de la vie encore plus évidente. Je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir une pensée comme : est-ce la dernière fois que je vois l’un ou l’autre ? Ce n’était qu’une pensée et elle a suffi pour me rendre vulnérable au moment de leur dire aurevoir. Personne ne sait de quoi la vie est faite. J’ai eu la même pensée vis-à-vis de mon père, au moment de partir, il y a 3 semaines. Sa santé est défaillante et visiblement, je le retrouverai sous peu dans un état encore un peu plus préoccupant. Ainsi va la Vie... Nous ne maitrisons pas grand-chose même si beaucoup veulent croire le contraire pour se rassurer.

Là où je suis, dans cet avion, je suis complètement dépendant de l’extérieur (équipe de pilotage, employés de tour de contrôle, météo, etc.). Je peux juste prendre soin de mon état intérieur.

Si vous saviez comme ils sont nombreux, parmi mes participants aux ateliers, à rejeter toute idée de dépendance et pourtant... comme moi, ils sont dépendants, très souvent, sans même s’en rendre compte. Derrière l’idée de contrôler sa vie, il y a toujours une peur !

Accueillir inconditionnellement les polarités (ici la dépendance et l’indépendance ou l’autonomie) est la porte vers plus de liberté. Si vous saviez comme c’est bon de déléguer de nombreux aspects de ma vie que je ne maitrise pas avec le risque que le partenaire me fasse faux bon. Qu’est-ce que c’est soulageant de pouvoir dépendre d’autres personnes, d’organisations, pour me concentrer pleinement sur ce que j’aime. Choisir ses dépendances, c’est être libre !

Je prends encore plus conscience que la vie est faite de débuts et de fins. C’est le début d’un nouveau conflit armé qui bouleverse une partie du monde. Qu’est-ce que sera la suite ? Personne ne le sait. Depuis mon départ, pratiquement toutes les mesures en lien avec la crise « sanitaro-politique » ont été levées en Suisse : c’est la fin d’autre chose et le début d’une nouvelle ère et pas un retour « comme avant » comme certains aimeraient.

Face aux évènements de la Vie, nous avons toujours le choix : où mettre son attention. Vais-je cesser de mettre mon attention sur les beautés de la vie car d’autres s’entretuent dans un coin de la planète ? Non, au contraire j’ai envie de savourer encore plus chaque relation authentique, chaque chant d’oiseau ou chaque paysage enchanteur car tout est éphémère. Cette attitude me permettra d’être encore plus dans la compassion pour tous ceux qui souffrent en ce moment pour de multiples raisons.

Je terminerai ce partage personnel, cette réflexion en pensant à la chanson de Louis Chédid ICI : « on ne dit jamais assez aux gens qu’on aime, qu’on les aime ». La formidable Christiane Singer disait quelque chose comme : une fois qu’on ne sera plus de ce monde, la seule chose qui restera, sera l’amour qu’on aura manifesté, vibré. Prenez 2 minutes pour l'entendre raconter avec cette intensité qui la caractérise ce poignant témoignage d’un rabbin. Il me bouleverse à chaque fois que je l’écoute. Nous avons tous un pouvoir pour rendre le monde meilleur et j’ai bien l’intention de continuer à faire ma part.

Que vos fins soient aussi agréables que possibles et vos débuts pleins de promesses.

Merci d’être dans ma Vie.

P.S : cette newsletter a été écrite d’une traite suite à la lecture du livre de Irvin Yalom, « Comment je suis devenu moi-même » que je viens de terminer. Je le recommande chaleureusement pour ceux qui sont dans le monde de l’accompagnement.

P.S-2: Anne-Chantal animera à nouveau des constellations systémiques et familiales en groupe à notre domicile. J'y serai présent chaque fois que possible. Infos ICI.