Osez-vous votre différence ?
Osez-vous votre différence ? C’est la question qui m’a été posée lors d’une interview.
Cela m’a questionné sur mon parcours. J’ai pu voir que très souvent je me suis fondu dans la masse, sans faire de vagues (par peur de déranger) et parfois, j’osais vivre ma singularité. A l’époque où je travaillais dans une banque, c’était en particulier lorsque j’étais en entretien avec mes clients où ma présence bienveillante faisait dire à certains d’entre eux : « Vous n’êtes pas un banquier comme les autres ». Pour être honnête, rien ne me faisait plus plaisir que cela …
Mais aussi, quand je suis allé voir un directeur régional pour lui proposer d’animer des cours pour mes collègues sur la partie subtile qui se jouait dans nos relations aux clients et sur nos émotions, en particulier, débusquer nos peurs. J’étais alors conseiller en placements … il a été tellement impressionné par ma démarche et par l’expérience accumulée dans les nombreux cours que je suivais en week-end ou durant mes vacances, qu’il a accepté avec enthousiasme. Je ne le savais pas encore mais c’était un premier pas vers mon actuel métier.
Il y a deux raisons pour vous parler de ce thème. Tout d’abord, je ne cesse de voir dans mes ateliers des êtres humains en chemin qui, pour beaucoup, désirent créer leur propre projet et tentent d’oser leur différence. Ces nouveaux entrepreneurs ont des barrières, des croyances limitantes ou des plafonds de verre qui les freinent, les empêchent de donner le meilleur d’eux-mêmes. A force de ne pas vouloir déranger, ne pas trop se faire remarquer et d’accorder tant d’importance au regard des autres, ils sont trop souvent une pâle copie de qui ils sont et n’offrent pas pleinement leur cadeau au monde. C’est du gâchis car ce que nous retenons n’est pas disponibles pour ceux qui bénéficieraient de nos talents et dons. C’est pour changer cela que j’ai créé les ateliers « l’argent dans mon projet professionnel » en petits groupes (max 10 personnes).
La 2ème raison est que mon ami québécois, Robert Savoie, m’a convié à son sommet gratuit sur internet qui porte le titre de « Accepter sa différence ». Il y aura de nombreux québécois connus soit dans leur région ou chez nous et … je serai le seul intervenant européen. Inscriptions ICI.
Un qui ose sa différence, c’est Kim Bennour. Il organise un grand évènement pour les entrepreneurs de 4 jours dans le désert en février 2023. Si je vous en parle déjà maintenant, c’est que je serai un des 4 intervenants (et j’apprécie particulièrement les 3 autres) et qu’il y a des prix préférentiels jusqu’à la fin du mois d’août (infos ICI) De plus, je serai en entretien avec lui, jeudi 25 août à 20h00 sur ma page Facebook.
Enfin, n’hésitez pas à visionner mes dernières vidéos :
Je vous souhaite une superbe semaine à venir.
Chaleureusement,

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Prochaines activités :
Bonjour,
Il est 1h30 du matin. Je n’arrive plus à dormir… pourtant, j’ai le privilège d’avoir un bon siège bien adapté pour dormir, ce qui est plutôt rare dans un avion.
Suis-je encore un peu dans ce beau coin du Nicaragua que je viens de quitter ?
Suis-je encore avec deux de mes enfants, mes petites-filles, mon beau-fils et ma belle-fille que nous avons laissés vivre leur vie là-bas et ailleurs ?
J’étais très ému au moment de leur dire aurevoir, comme si la distance entre deux êtres rendait la fragilité de la vie encore plus évidente. Je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir une pensée comme : est-ce la dernière fois que je vois l’un ou l’autre ? Ce n’était qu’une pensée et elle a suffi pour me rendre vulnérable au moment de leur dire aurevoir. Personne ne sait de quoi la vie est faite. J’ai eu la même pensée vis-à-vis de mon père, au moment de partir, il y a 3 semaines. Sa santé est défaillante et visiblement, je le retrouverai sous peu dans un état encore un peu plus préoccupant. Ainsi va la Vie... Nous ne maitrisons pas grand-chose même si beaucoup veulent croire le contraire pour se rassurer.
Là où je suis, dans cet avion, je suis complètement dépendant de l’extérieur (équipe de pilotage, employés de tour de contrôle, météo, etc.). Je peux juste prendre soin de mon état intérieur.
Si vous saviez comme ils sont nombreux, parmi mes participants aux ateliers, à rejeter toute idée de dépendance et pourtant... comme moi, ils sont dépendants, très souvent, sans même s’en rendre compte. Derrière l’idée de contrôler sa vie, il y a toujours une peur !
Accueillir inconditionnellement les polarités (ici la dépendance et l’indépendance ou l’autonomie) est la porte vers plus de liberté. Si vous saviez comme c’est bon de déléguer de nombreux aspects de ma vie que je ne maitrise pas avec le risque que le partenaire me fasse faux bon. Qu’est-ce que c’est soulageant de pouvoir dépendre d’autres personnes, d’organisations, pour me concentrer pleinement sur ce que j’aime. Choisir ses dépendances, c’est être libre !
Je prends encore plus conscience que la vie est faite de débuts et de fins. C’est le début d’un nouveau conflit armé qui bouleverse une partie du monde. Qu’est-ce que sera la suite ? Personne ne le sait. Depuis mon départ, pratiquement toutes les mesures en lien avec la crise « sanitaro-politique » ont été levées en Suisse : c’est la fin d’autre chose et le début d’une nouvelle ère et pas un retour « comme avant » comme certains aimeraient.
Face aux évènements de la Vie, nous avons toujours le choix : où mettre son attention. Vais-je cesser de mettre mon attention sur les beautés de la vie car d’autres s’entretuent dans un coin de la planète ? Non, au contraire j’ai envie de savourer encore plus chaque relation authentique, chaque chant d’oiseau ou chaque paysage enchanteur car tout est éphémère. Cette attitude me permettra d’être encore plus dans la compassion pour tous ceux qui souffrent en ce moment pour de multiples raisons.
Je terminerai ce partage personnel, cette réflexion en pensant à la chanson de Louis Chédid ICI : « on ne dit jamais assez aux gens qu’on aime, qu’on les aime ». La formidable Christiane Singer disait quelque chose comme : une fois qu’on ne sera plus de ce monde, la seule chose qui restera, sera l’amour qu’on aura manifesté, vibré. Prenez 2 minutes pour l'entendre raconter avec cette intensité qui la caractérise ce poignant témoignage d’un rabbin. Il me bouleverse à chaque fois que je l’écoute. Nous avons tous un pouvoir pour rendre le monde meilleur et j’ai bien l’intention de continuer à faire ma part.
Que vos fins soient aussi agréables que possibles et vos débuts pleins de promesses.
Merci d’être dans ma Vie.
P.S : cette newsletter a été écrite d’une traite suite à la lecture du livre de Irvin Yalom, « Comment je suis devenu moi-même » que je viens de terminer. Je le recommande chaleureusement pour ceux qui sont dans le monde de l’accompagnement.
P.S-2: Anne-Chantal animera à nouveau des constellations systémiques et familiales en groupe à notre domicile. J'y serai présent chaque fois que possible. Infos ICI.