Je tiens à exprimer ma gratitude pour vos retours sincères et nombreux suite à ma dernière newsletter , où je partageais mon expérience face à des jugements infondés dans un podcast qui, à mon sens n’avait rien de constructif.
Aujourd’hui, je souhaite poursuivre cette réflexion amorcée la semaine dernière en partageant ma perception sur ce fossé qui semble séparer certaines franges de la population.
Il est clair que les sujets abordés ici sont vastes, et je suis conscient de simplifier quelque peu les choses pour plus de clarté. Dans mes ateliers, je suis entouré d’individus qui ont fait le choix courageux de prendre leur vie en main, d’assumer la responsabilité de leur vécu (sans culpabilité) et de s’affranchir du schéma du triangle de Karpman (bourreau-victime-sauveur). Ce chemin demande du courage, car il implique de surmonter d’anciens traumatismes, de faire face à ses peurs et d’explorer des zones inconfortables qui ont été longtemps évitées. Mais avancer sur cette voie, vers plus d’amour de soi et de conscience, permet d’établir des relations authentiques et épanouissantes. De plus, cela conduit souvent vers des activités qui résonnent avec notre 🧡.
D’autres personnes ont choisi une voie différente, plus axée sur la sécurité et la réserve que sur l’expansion. Elles sont souvent dirigées par la peur plutôt que par la confiance en la Vie. Je les observe s’accrocher à leurs croyances limitantes et déployer des efforts pour ignorer les signaux d’inconfort dans leur quotidien (comme rester dans des relations ou des emplois qui ne les épanouissent plus). Ce déni de l’inconfort génère beaucoup d’énergie bloquée, une situation que j’ai moi-même vécue pendant de nombreuses années.
Il y a également ceux qui ont entrepris une démarche personnelle mais ont fait demi-tour lorsque les peurs et les résistances ont semblé trop grandes. Parfois, ces individus peuvent même exprimer une certaine hostilité envers les mouvements de « développement personnel », comme une manière de masquer leur propre frustration de ne pas avoir surmonté certains obstacles. Il est important de souligner qu’il n’y a ni bons ni mauvais chemins, simplement des chapitres différents dans le livre de nos vies.
À mon sens, les personnes en quête d’expansion personnelle et de croissance intérieure agissent comme un miroir insupportable pour ceux qui retiennent leur souffle vital. Plutôt que de reconnaître un désir similaire au fond d’eux-mêmes (comme celui de trouver un métier qui les passionne), leur réaction défensive se traduit souvent par des critiques et des jugements envers ces choix qu’ils considèrent comme extravagants ou irresponsables. Critiquer est bien plus facile que d’admettre son propre manque de courage et d’estime de soi, une situation que j’ai bien connue.
Il n’est pas rare d’être critiqué, voire rejeté, au sein de sa propre famille pour avoir choisi un chemin différent. Certains voient en nous le mouton noir qui tente de s’échapper du troupeau, une perspective qui remettrait en question leur propre vision du monde. Cependant, attendre que ces personnes changent n’est pas une solution viable. Peut-être pouvons-nous leur tendre la main avec empathie, en comprenant leurs mécanismes de défense et leurs peurs, sans chercher à les changer (sinon, nous serions les sauveurs, reproduisant le même schéma).
Accepter que nos choix dérangent et ne soient pas toujours compris par nos proches (partenaires, famille, amis, etc.) fait partie du chemin. En restant fidèles à nos valeurs, à nos choix de vie, nous restons alignés sur ce qui nous semble juste.
Entourons-nous de personnes qui partagent notre quête et soutenons-nous mutuellement dans les moments difficiles. Célébrons chaque pas vers l’amour de soi et osons rayonner pleinement notre lumière intérieure.
Je suis reconnaissant d’être entouré de personnes engagées dans cette même démarche, et chaque année qui passe, nos ateliers sont empreints d’un amour toujours plus profond.
Vous, mes chers lecteurs fidèles, faites partie de ce voyage, et je vous en suis infiniment reconnaissant.
De tout 🧡
