Dernièrement, lors d’une animation, j’ai repéré chez une participante l’ombre de la sorcière. C’est-à-dire qu’elle rejetait cette part d’elle, par peur des conséquences si elle était perçue comme telle. Si vous saviez à quel point c’est courant, particulièrement dans les métiers en lien avec l’énergétique, les liens au plus subtil.
Trouvez-vous cela étonnant ?
Au fond, je me rends compte que la chasse à la sorcière existe encore et toujours, particulièrement en France. Le mot « énergie » est un mot douteux alors que la vie n’est qu’énergie. Cette volonté de démasquer tout lien avec le plus subtil se retrouve dans le service gouvernemental qui traque les sectes, en tirant tout azimut.
Mais l’essentiel n’est pas là.
Aussi longtemps que les personnes (femmes en l’occurrence) ont peur de passer pour des sorcières et des conséquences qu’elles imaginent, elles se cachent, n’osent pas parler de ce qu’elles font avec le cœur. Et c’est dommage (même si je comprends cette peur) car ces qualités, ces talents, sont si précieux dans cette société encore trop basée sur la raison et le mental.
Accueillir la sorcière en soi (et sa polarité) permet de se libérer de cette peur et d’œuvrer encore mieux au service de plus grand. Durant cet atelier, nous avons effectué un travail de reconnaissance des souffrances infligées depuis des siècles à tant de femmes par peur de leur puissance. J’étais très ému de le vivre avec ce groupe.
Mesdames, votre puissance en finesse est précieuse et MERCI de nous l’offrir. Merci aussi aux hommes d’écouter leurs parts subtiles et d’accueillir et encourager les femmes à les incarner pleinement et joyeusement.
Avec le ❤️,
